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Croix-Rouge de Belgique
27.06.2019 |

vacances d'été: tous les conseils pour partir en toute sérénité

conseils départs en vacances

Nous voilà au mois de juillet, deux mois de vacances à l’horizon et leur lot de petits accidents tantôt faciles à éviter, tantôt faciles à prendre en charge en attendant le médecin. Profitez de vos vacances en toute sécurité grâce à nos 35 conseils:

  1. La trousse de secours idéale de vos vacances

Comment composer la trousse de secours de vos vacances ? Les indispensables : Des gants de protection à usage unique à porter pour tout soin que vous allez prodiguer.  Une boite de pansements hypoallergiques individuels, un paquet de compresses stériles, des pansements compressifs, un bandage triangulaire,  et une ou deux bandes élastiques de type Velpeau  pour couvrir une plaie ou stopper une hémorragie.   Une couverture de survie en aluminium pour couvrir la victime et éviter qu’elle ne se refroidisse.  Une paire de ciseaux, une pince à épiler, du sérum physiologique, un thermomètre,  des pochettes pour se laver les mains. Ajoutez-y ces éléments plus qu’utiles : un antiseptique,  quelques épingles de sûreté, une pince à tique et une solution désinfectante pour nettoyer vos pinces et matériel.

  1. Vous êtes témoin d’un accident sur la route des vacances : comment appeler correctement les secours, sécuriser les lieux et éviter le sur-accident ?

Le 112 est le numéro d’appel européen qu’il faut garder en tête pour toute situation d’urgence. Restez calme et énoncez clairement les faits. Si l’accident s’est produit sur autoroute, pensez à relever la borne kilométrique et à signaler aux secours le sens de circulation et tout renseignement utile pour la localisation mais aussi les dangers immédiats ou éventuels (comme une fuite de carburant par exemple). Décrivez la situation et l’état des victimes. Si vous devez quitter votre véhicule, veillez à vous garer dans un lieu sécurisé et allumez vos feux de détresse. Portez votre gilet de sécurité fluorescent et installez un triangle de secours (à 100 mètres sur autoroute et 30 m sur voie ordinaire) pour sécuriser les lieux et éviter le sur-accident. Sortez l’extincteur de votre véhicule. Coupez le contact du véhicule accidenté et stabilisez le avec le frein à main, enclenchez ses feux de détresse. Faites-vous aider par les personnes présentes.

  1. Vous êtes témoin d’un accident sur la route des vacances : comment porter secours aux victimes ?

Après avoir sécurisé les lieux établissez le bilan de la victime : pour ce faire, évaluez son état d’éveil, vérifiez si elle est consciente ou pas. Si elle est consciente et parle, il est évident qu’elle respire. En revanche, si elle est inconsciente et ne réagit pas, elle présente peut-être un arrêt respiratoire. Dans tous les cas, dégagez les voies respiratoires et appelez le 112, précisez les faits, le lieu exact où vous vous trouvez et le nombre de victimes. Surveillez l’évolution de l’état de la victime jusqu’à l’arrivée d’une aide professionnelle. N’hésitez pas à rappeler les secours si la situation change.

  1. Vous êtes face à une victime inconsciente qui respire : que faire ?

Placez la personne en position latérale de sécurité : Au départ du dos, la rouler sur le côté en position stable, tête légèrement vers l’arrière. Cette position permet de libérer les voies respiratoires. Si la victime est un motard, placez-le en position latérale de sécurité avec son casque. Ne le lui ôtez pas mais dégagez les voies respiratoires en levant la visière et retirant une éventuelle écharpe. Appelez le 112 et surveillez la personne jusqu’à l’arrivée des secours. Assurez-vous régulièrement qu’elle respire.

  1. Que faire en cas de difficulté respiratoire de votre enfant ?

Le jeune enfant peut présenter une toux aboyante et sèche si ses bronches sont irritées et que l’air qu’il respire est trop sec. Que faire ?  Le calmer,  rester à ses côtés et le placer dans une ambiance chaude et humide (faire couler de l’eau chaude ou faire bouillir de l’eau dans une pièce fermée) afin de faciliter sa respiration. Si l’enfant est en voiture, s’arrêter, desserrer ses vêtements, surtout au niveau du cou et de la ceinture et aérer l’habitacle  pour lui permettre de respirer de l’air frais. Le sortir quelques temps de la voiture au calme si possible.

  1. Que faire en cas de coup de chaleur ?

Le coup de chaleur est dû à une exposition prolongée au soleil ou à la chaleur. Des activités ou exercices prolongés dans un environnement chaud et humide peuvent aussi en être à l’origine car cet environnement freine et/ou bloque la transpiration. La température corporelle de la victime du coup de chaleur peut s’élever au-delà de 40° ! Les signes du coup de chaleur ? Des maux de tête, vertiges, vomissements, une démarche titubante, la peau sèche et rouge, éventuellement une perte de connaissance et des convulsions. L’issue peut être fatale et la réaction se doit d’être rapide !

Placez la victime au frais, à l’intérieur. Desserrez ses vêtements ou enlevez-les. Enveloppez la victime de linge humide et ventilez-la, ou aidez-la à prendre une douche. Contrôlez sa température régulièrement et faites la boire abondamment. Il est conseillé de consulter un médecin même si la récupération est rapide. Le coup de chaleur peut être particulièrement grave s’il touche un bébé

  1. Prévenir le coup de chaleur

On veillera tout particulièrement à ne pas trop couvrir les enfants quand il fait très chaud,  tout comme on leur évitera de rester en plein soleil. Evitez également les locaux mal ventilés ou surchauffés. Faites les boire, même s’ils n’ont pas soif ! Chez le bébé, soyez attentifs aux symptômes suivants en cas de fortes chaleurs : pleurs, fatigue et abattement ; trouble de la conscience, dessèchement de la langue et des muqueuses, persistance d’un pli cutané (lorsque l’on pince légèrement la peau, le pli reste en place, témoignant d’une trop grande sécheresse).

  1. L’insolation

A la différence du coup de chaleur, l’insolation est la plupart du temps sans gravité et ne provoque pas d’élévation de la température corporelle. L’insolation se limite à la tête (maux de tête, vertiges) et l’ombre, la fraîcheur et la mise au repos suffisent pour la traiter. Déshabillez légèrement la victime et placez-la au frais, à l’ombre et au calme. Rafraîchissez le front, les tempes et le cou avec un linge humide, faites-lui boire de l’eau. Prenez la température et surveillez.

  1. Votre enfant s’étrangle avec un bonbon en voiture. Comment éviter, reconnaître et agir en cas d’obstruction ?

Soyez attentif aux 3 signes suivants : l’enfant parle-t-il, tousse-t-il et respire-t-il ? Si la réponse est oui à une de ces questions, l’obstruction est modérée et l’air parvient encore aux poumons. Encouragez l’enfant à tousser. Dans le cas contraire, l’obstruction est sévère et vous devez intervenir sans tarder car la victime risque l’asphyxie ! Placez-vous sur le côté et légèrement en arrière de la victime debout. Glissez une main sous son bras et soutenez son thorax. Penchez la victime en avant et du talon de la main administrez-lui 5 tapes entre les omoplates. Ensuite placez-vous derrière la victime et contre son  dos. Passez vos deux bras sous les bras de la personne et entourez le haut de son abdomen, fermez le poing d’une main et placez l’articulation du pouce au-dessus du nombril. Recouvrez le poing avec l’autre main, enfoncez-le 5 fois, fermement, dans un mouvement vers l’intérieur et vers le haut. Alternez les 5 tapes et les 5 compressions tant que l’obstruction persiste.

Prévention: éviter de donner des bonbons durs ou cacahuètes  aux enfants surtout en voiture. De même les « sucettes » sont à proscrire, en cas de choc ou freinage brusque, celles-ci peuvent blesser la gorge de l’enfant. Tout petit objet dur que l’enfant pourrait porter à sa bouche est également à prescrire.

  1. Sur place en vacances : sécuriser lieu de vie pour petits enfants

Les maisons de vacances ne sont pas nécessairement sécurisées pour les petits enfants et vous n’aurez pas toujours à disposition les accessoires utiles comme une table à langer ou une barrière se sécurité pour les escaliers. Si vous couchez l’enfant sur une armoire basse pour le langer, ne le lâchez pas un seul instant. Gardez les produits de soin à portée de main et tenez-le à tout instant.

Montrez lui comment monter les escaliers à 4 pattes et descendre à reculons ou « sur les fesses ». Placez-vous derrière lui. Si possible, emportez une barrière amovible en vacances que vous placerez en bas ou en haut de l’escalier. Emportez également des protections pour prise électrique.

Ecartez tous les produits d’entretien ménager hors de la portée des enfants.

  1. Comment traiter une piqure de méduse ?

La méduse libère son venin au contact de la peau, ce qui provoque irritations, sensations de brûlure et démangeaisons, parfois même des nausées, vomissements, crampes ou gêne respiratoire. En cas d’allergie, un choc anaphylactique peut survenir. Que faire ? Asseoir ou allonger la victime, éviter qu’elle ne gratte la piqûre, laver la plaie au vinaigre le plus rapidement possible et pendant au moins 30 secondes, couvrir la zone irritée de sable sec et frotter doucement le sable sur la plaie. Retirer le sable avec un objet dur et plat, comme une carte de banque et refroidir la zone atteinte par exemple avec un cold pack. En cas d’allergie ou d’aggravation, appeler le 112.

  1. Une piqûre de guêpe ou d’abeille

Retirer doucement le dard à l’aide d’une pince à épiler. Rincer ensuite à l’eau claire, appliquer du froid pour apaiser la douleur et couvrir l’endroit de la piqûre. Appeler d’urgence le 112 en cas de piqûre dans la bouche, si la personne souffre d’une allergie connue, si vous constatez des difficultés respiratoires ou un malaise, ou si un gonflement croissant est noté à l’endroit de la piqûre.

  1. Le coup de soleil

S’il s’agit d’une brûlure simple due à une surexposition solaire, il faut d’abord veiller à écarter la victime du soleil et à rafraîchir la zone brûlée: passez cette zone sous la douche fraîche ou à défaut mouillez la zone avec un tissu trempé dans l’eau fraîche. Ne couvrez pas la brûlure, laissez à l’air libre, appliquez une lotion après solaire pour hydrater la peau. Surveillez et prenez un avis médical en cas d’altération de l’état de la victime.

  1. En cas de piqûre de tique

La tique est un acarien de la taille d’une tête d’épingle qui se cache dans les végétations, elle pénètre la peau, aspire le sang et injecte sa salive. Celle-ci peut contenir une bactérie responsable de la maladie de Lyme laquelle peut avoir des conséquences graves.

En premier lieu extraire délicatement la tique à l’aide d’une pince pour tique (vendue dans toutes les pharmacies) ou d’une pince à épiler. Procédez par traction douce et continue, sans l’écraser. Évitez d’utiliser de l’éther qui peut encourager la tique à libérer une substance toxique !

Prenez note de la date et du  lieu de la piqûre. Surveillez régulièrement pendant les 3 mois qui suivent. Demandez un avis médical en cas de rougeur ou tache sur la peau, maux de tête et symptômes  grippaux, douleur dans les jambes ou les bras.

  1. Une écharde

Une écharde est un petit fragment pointu d’un corps étranger, enfoncé sous la peau. Désinfectez une pince à épiler ou une aiguille soit avec de l’alcool soit en la passant sous une flamme. Retirez ensuite délicatement l’écharde selon son axe d’entrée sous la peau. Rincez la plaie et séchez-la. Demandez un avis médical si l’écharde est brisée sous la peau, si elle est toxique pour l’organisme (aiguille métallique, épineux…) ou si l’écharde est fragile (morceau de verre). S’assurer que la personne est en ordre de vaccination contre le tétanos.

  1. Sable dans l’œil

Calmez l’enfant et rassurez-le. Évitez de frotter ou de souffler car cela risque d’abîmer la cornée et d’y introduire des microbes. Rincer doucement l’œil en gardant les paupières ouvertes avec de l’eau potable (une bouteille avec un bouchon sport est idéale) ou du sérum physiologique. L’eau doit couler de l’intérieur de l’œil vers l’extérieur (vers l’oreille). Ensuite laisser l’œil au repos. Consultez un médecin si l’irritation persiste.

  1. Chute et douleurs aux membres

Votre enfant vient de faire une lourde chute ? Rassurez-le et parlez-lui calmement, évitez toute manipulation inutile, desserrez les lacets par exemple, mais évitez d’enlever la chaussure s’il se plaint d’une douleur au pied. Préférez l’immobilité à l’immobilisation : ne bloquez pas le membre atteint mais empêchez l’enfant de bouger. Ne le laissez pas s’appuyer sur un pied ou jambe blessée. Surélever le pied blessé en cas de suspicion d’entorse et si cela n’occasionne pas de douleur supplémentaire. En l’absence de plaie, appliquez du froid (cold pack ou glaçons emballés dans un sac) pendant dix minutes, cela réduira le gonflement. Si un bleuissement est visible, une déformation ou un gonflement, il faut appeler les secours.

  1. Coup- hématomes- bosses

Garder l’enfant au calme, sans s’activer, appliquer du froid sur la bosse ou l’hématome pendant 20 minutes maximum à l’aide d’un cold pack ou glaçons recouverts d’un linge. Surveiller son état.

En l’absence de plaie, une crème décongestionnante peut être appliquée sur le coup pour limiter le gonflement. Attention un coup sur la tête nécessite une attention plus soutenue car il y a un risque de commotion. Surveiller dès lors l’apparition de maux de tête, vertiges ou vomissements

  1. Festival d’été : abus alcool, inconscience

Abus d’alcool ou autre raison, un festivalier peut parfois présenter une « défaillance » inattendue et l’intervention d’un tiers peut vraiment l’aider. Calmez-le et proposez-lui de se coucher sur le côté. Isolez-le du froid et couvrez-le.  Lui parler pour le maintenir si possible en éveil.  Surtout: ne le laissez jamais seul.

Si vous êtes face à un festivalier qui ne bouge pas, ne répond pas ? Il ne faut pas hésiter à appeler les secouristes, même si vous avez de fortes raisons de croire qu’il est juste « fortement imbibé». En attendant, placez-le en position latérale de sécurité, couché sur le côté et isolez le du froid.

  1. Festival été : les bobos du camping

Chaque année sur les festivals de l’été, la Croix-Rouge soigne de nombreuses blessures et brûlures. De nombreuses blessures touchent les pieds : il est important de ne pas marcher pieds nus sur les sites des festivals, qui sont souvent installés sur d’anciens sites industriels réaménagés, avec des restes d’anciennes dalles en béton et des piquets d’acier. En outre, les guêpes font leurs nids pendant l’hiver à même la prairie et se réveillent quand les festivaliers plantent leur tente… Le réchaud est source de brûlures, surtout si on a trop bu : mieux vaut éviter de l’emporter !

  1. Face à une brûlure

Réflexe salvateur : de l’eau pour sauver la peau ! Dans tous les cas, il faut refroidir la brûlure en la rinçant abondamment à l’eau tempérée, pendant 15-20 minutes. Lorsque la brûlure est sous eau, évaluez sa gravité : si elle est simplement rouge et/ou gonflée, c’est une brûlure simple. Séchez le pourtour, couvrez-la stérilement et surveillez régulièrement la plaie.  S’il y a des cloques ou si la peau est d’apparence grise, cartonnée ou carbonisée, c’est une brûlure grave. Appelez les secours et couvrez là  d’un linge humide après l’avoir rincée pendant 20 minutes. Laisser le vêtement qui colle à la brûlure. S’il s’agit d’un enfant, d’une personne âgée, d’une brûlure plus grande que la paume d’une main,  d’une brulure d’origine chimique, électrique ou sur une zone sensible (mains, pieds, parties génitales), appelez les secours.

  1. Choc sur la tête

Votre enfant a chuté sur la tête en vacances. Évaluez son état d’éveil et sa réactivité, ainsi que les signes généraux : a-t-il des nausées, des maux de tête, des troubles visuels ? Calmez le et évitez qu’il bouge. Appliquez du froid sur la bosse pendant 20 minutes maximum, tout en surveillant son évolution. Soyez attentifs aux signes suivants qui doivent vous alarmer et vous inciter à appeler les secours : difficultés respiratoires, vomissements, fièvre, perte de force, maux de tête violents…

  1. Dent cassée + conservation

En cas de perte d’une dent, qu’elle soit partiellement ou totalement arrachée, il convient de la repositionner immédiatement dans sa loge. Pour la maintenir en place, il faut mordre sur une compresse ou un tissu propre et bien sûr consulter un dentiste le plus rapidement possible, en urgence, car les chances de réussite d’une réimplantation diminuent considérablement au-delà d’une heure après l’accident. S’il n’est pas possible de repositionner la dent, conservez-la dans un récipient contenant de préférence du sérum physiologique, ou du lait, ou de la salive de la victime. Comprimez doucement la gencive avec une compresse roulée.

  1. Doigt coincé dans une porte

L’accident est très douloureux ! Calmez et rassurez l’enfant et passez la région affectée sous un jet d’eau fraîche jusqu’au soulagement de la douleur. Ensuite protégez le doigt avec une compresse stérile que vous éviterez de serrer. Toujours demander un avis médical quand un ongle ou une phalange ont été atteints. Consultez si vous constatez un bleuissement, une douleur persistante, une déformation, un gonflement ou une mobilité réduite.

  1. Fièvre

En cas de fièvre, sévère ou modérée, il ne faut pas couvrir l’enfant. Au contraire retirer les vêtements, lui rafraîchir front, tempes, cou et poignets à l’aide d’un linge humide. Vous pouvez également donner un bain d’eau tiède. Evitez les courants d’air froid et proposer de l’eau fraîche. Surveillez sans cesse la température et restez attentif aux réactions : si la température persiste et si l’état général se dégrade, consultez sans tarder.

  1. Mal au ventre

Si l’enfant se plaint d’avoir mal au ventre, questionnez-le sur les circonstances : a-t-il reçu un coup, qu’a-t-il mangé ? demandez-lui ensuite ce qu’il ressent (la douleur est-elle progressive ou constante ?) et s’il a d’autres symptômes, comme des nausées. Évaluez la régularité de la douleur et vérifiez s’il a un éventuel traitement en cours (prend-t-il des médicaments ?). Vérifiez sa température, mais évitez de donner des antidouleurs sans avis médical.

  1. Plaie superficielle

Pour traiter une plaie simple, commencez par vous laver les mains et préparez votre matériel. Enfilez des gants si vous en avez. Nettoyez la plaie à l’eau claire en la plaçant directement sous le robinet ou la douche jusqu’à élimination complète des souillures, mais sans frottez.  Séchez les contours avec une compresse stérile. Couvrez ensuite stérilement la plaie avec un sparadrap ou une compresse stérile que vous maintiendrez en place avec un bandage. Changez le pansement tous les jours.  Surveillez car les signes d’infection peuvent apparaître dans les heures ou les jours qui suivent. Ces signes sont : rougeur, chaleur, douleur ou gonflement.  Vérifiez la date de la dernière vaccination tétanos.

  1. Saignement de nez

Asseoir la personne qui saigne du nez et lui pencher légèrement la tête vers l’avant afin d’éviter que le sang reflue dans la gorge ! Comprimer la narine qui saigne à la base du nez pendant environ 10 minutes. Appliquer du froid à la base de la narine et/ou dans la nuque. N’introduisez rien dans la narine. Si le saignement s’associe à un coup sur le nez ou à un gonflement : consultez un médecin.

  1. Plaie par frottement-cloque

Une longue marche, une chaussure mal adaptée ou tout frottement répétitif sur la peau peuvent être à l’origine d’une brûlure par frottement ou cloque. Tout d’abord, percez la cloque éventuelle à l’aide d’une aiguille stérile, sans enlever la peau. Vider le contenu de la cloque en appuyant avec une compresse. Couvrez la plaie si possible à l’aide d’un pansement adapté, contenant une gelée aqueuse.

  1. Morsure animale

Les morsures sont considérées comme des plaies graves à cause du risque élevé d’infection. En effet, de nombreuses bactéries et virus sont transmis par la salive. Rincez immédiatement la blessure en plaçant le membre mordu directement sous un robinet d’eau froide ou toute autre source d’eau potable. Si la plaie saigne, arrêtez l’hémorragie en comprimant la plaie. Couvrez la plaie avec une compresse stérile. Les principaux signes de l’infection sont rougeur, chaleur, douleur et gonflement. Vérifiez la vaccination anti tétanos de la victime et montrez la plaie à un médecin.

  1. Crampe

La crampe est une contracture musculaire persistante et douloureuse qui survient suite à un spasme musculaire ou un effort prolongé. Comment en venir à bout ? Tout d’abord, étirer le muscle atteint. Pour une crampe au pied, par exemple, appuyer sur la pointe du pied. S’il s’agit d’une crampe à la main, étirer les doigts vers le haut. Pour une crampe au mollet, tendre la jambe et étirer tout le pied. Masser ensuite doucement le muscle douloureux, en partant de l’extrémité vers la racine du membre.

  1. Intoxication par ingestion

Quand une personne a ingéré un produit toxique, comment réagir au mieux ? Ne rien donner à boire ni à manger à la victime sans avis médical, ne surtout pas la faire vomir au risque de provoquer une pneumonie chimique ou d’aggraver les lésions de l’œsophage. Par contre, on peut aider la victime à se rincer la bouche à l’eau, mais en recrachant l’eau. Il faut dans tous les cas appeler le centre Antipoisons au 070 245245 après avoir recueilli les informations utiles auprès de la victime : quel produit a été ingéré, en quelle quantité et quand ? Attention  la surveillance attentive doit être de mise car les réactions peuvent se manifester tardivement, plusieurs heures après l’accident. En cas d’altération des fonctions vitales, on appellera sans tarder le 112.

  1. Hémorragie

L’hémorragie est un écoulement de sang provoqué par une plaie, une coupure. Elle peut devenir une urgence vitale et il important de réagir rapidement. Protégez-vous les mains avec des gants à usage unique et si vous n’en avez pas, avec un sac en plastique, un tissu… effectuez alors sans tarder une compression ferme sur le point de saignement avec un pansement stérile, ou un tissu propre et sec ou à défaut n’importe quel tissu. N’utilisez pas d’ouate ou de mouchoir en papier ! Maintenez cette compression pendant 10 minutes au moins ou jusqu’à l’arrêt du saignement. Allonger la victime sur le dos si nécessaire, si le pansement est rouge de sang, ajouter un second pansement par-dessus et continuez la compression, mais n’enlevez jamais le premier pansement car les caillots déjà formés pourraient s’arracher et réactiver l’hémorragie. Surveillez l’évolution de l’état de la victime jusqu’à l’arrivée des secours.

  1. Morceau de verre dans le pied ( = plaie avec corps étranger)

En marchant sur le sable, votre enfant s’est fait une vilaine plaie avec un débris de verre. Le morceau est resté fiché dans son talon. Que faire ? attention : on n’enlève jamais le corps étranger d’une plaie, on laisse faire les secours. Si la plaie contient du sable, vous pouvez placer le membre sous l’eau potable et rincer la blessure, puis vous poserez des compresses stériles sur le corps étranger sans appuyer sur celui-ci, à défaut de compresse, utilisez un tissu propre et sec. Stabiliser ensuite l’objet au moyen de compresses ou de tissus roulés et fixés de part et d’autre de l’objet puis posez un bandage délicatement en entourant l’ensemble, la plaie et le corps étranger, toujours sans exercer de pression sur le corps étranger.

  1. Allergie et choc anaphylactique

Le choc anaphylactique est une réaction excessive de l’organisme à l’encontre d’une substance particulière. Le choc peut être mortel. Il surprend parfois les personnes allergiques à certaines substances et qui l’ignoraient. Les signes en sont : difficulté respiratoire (œdème de Quincke), difficulté de déglutition, rougeur de la peau sur une grande surface, démangeaisons, malaise important. Un seul de ces signes suffit ! Il faut appeler immédiatement le 112 et installer la victime en position semi assise au sol. L’allonger si elle montre des signes d’inconscience. Interroger la personne sur une éventuelle allergie et lui proposer de s’injecter de l’épinéphrine si elle en possède : ce produit, obtenu sur prescription médicale bloque le phénomène allergique. Si la personne ne se connaît pas d’allergie ou si elle ne dispose pas du produit, surveillez attentivement son état en attendant les secours : contrôler son pouls et sa respiration.