Vous cherchez
Croix-Rouge de Belgique
27.02.2017 |

Le Carnaval de Binche, du côté des secouristes

Le Carnaval de Binche, du côté des secouristes

Le Carnaval de Binche, du côté des secouristes

Rencontre avec Alexandre Decroos, enseignant dans le civil, secouriste et coordinateur de l’Action Préventive de Secours au sein de la Croix-Rouge.

Un dispositif d’ampleur

Il n’est pas Binchois mais depuis dimanche il vit, pour la 10e fois, le carnaval de l’intérieur ! Rencontre avec Alexandre Decroos, enseignant dans le civil, secouriste et coordinateur de ce dispositif préventif d’importance pour la Croix-Rouge, puisqu’il mobilise pas moins de 130 secouristes pour un total de 40 heures… Cette année, niveau d’alerte terroriste oblige, un véhicule d’intervention catastrophe sera en stand-by tout au long des festivités.

Le carnaval de Binche était mon tout premier dispositif préventif, voici dix ans. Je n’en ai pas manqué un depuis ! Par la suite je suis devenu adjoint du coordinateur, et coordinateur moi-même depuis trois ans. Pour nous, l’événement se prépare environ 2 mois à l’avance, mais le nombre d’équipes de terrain reste constant et défini à l’avance.

Un premier carnaval mémorable

Alexandre qui est attaché au centre de secours d’Ecaussinnes, garde un souvenir impressionnant de son premier carnaval de Binche. « Je sortais tout juste de ma formation… C’est un des rares préventifs où nous sommes casqués, à cause des lancers d’orange. Mais sinon l’ambiance est sympa, festive. Pour les interventions, tout dépend pas mal de la météo et en dix ans, c’est très changeant : parfois on est en simple polo, parfois il y a 3 centimètres de neige…»

Une ambiance inimitable

Et d’admettre que Binche, c’est vrai, garde une ambiance particulière. « Comme je suis enseignant, je suis d’office en congé au moment du préventif, mais je sais que plusieurs de mes coéquipiers prennent congé tout exprès. Il y a beaucoup d’habitués, beaucoup d’équipes qui tournent : il est ainsi plaisant de revoir des gens qu’on n’a plus vu depuis longtemps. Comme je suis formateur, je retrouve aussi sur le terrain des secouristes que j’ai formé ».